Budget primitif 2016 : une tendance à l'endettement, des impôts qui ne baissent pas.
Le dernier Conseil municipal a été marqué par le vote du budget primitif 2016.
Les dépenses réelles de fonctionnement par rapport à la population sont au-dessus de la moyenne nationale de la strate (moyenne pour des communes de taille équivalente) ; de même concernant les dépenses d'équipement brut par rapport à la population. L'encours de la dette est également au-dessus de cette moyenne.
Les ratios et indicateurs confirment notre analyse effectuée lors du Débat d'Orientation Budgétaire. Nous étions déjà inquiets de constater l'augmentation des dépenses réelles de fonctionnement, la diminution de l'épargne brute et la tendance à l'augmentation de l'encours de la dette depuis 2011 : nous sommes mal classés au regard des ratios.
Ainsi, la municipalité dépense trop, investit trop, et donc endette la Ville. Bien que notre situation financière a été correcte ces dernières années au regard d'autres collectivités, la situation de la dette risque de devenir préoccupante si nous n'inversons pas la tendance.
Nous proposons : la réduction des dépenses ; mais surtout, afin d'éviter une dette importante pesant sur les Arrageois, un étalement des investissements dans le temps, et ce afin de ne pas recourir à des emprunts toujours plus importants.
Désendettons réellement notre Ville. Ceci permettra ensuite de diminuer la pression fiscale dans la sérénité. Attention, lorsque nous disons « diminuer la pression fiscale », c'est réellement la diminuer : la baisse des taux d'imposition (taxe d'habitation...) doit compenser la revalorisation des bases. C'est notre demande récurrente depuis le début de ce mandat.
Nous profitons de cette tribune pour rappeler notre position cohérente. En effet, encore une fois, la presse régionale n'a pas été capable de rapporter nos propos avec objectivité alors que nous avons été le seul groupe d'opposition à détailler ce budget primitif, le seul à citer et analyser des chiffres réels et incontestables.
En plus d'avoir des difficultés à prendre des notes, certains journalistes ne savent visiblement pas lire un budget...
Alban HEUSÈLE et Thierry DUCROUX