Tribune Septembre 2015

Publié par FN Arras sur 5 Avril 2016, 19:49pm

Armer notre police municipale : une évidence !

Les communes se posent depuis longtemps la question de l'armement de leur police municipale. Cette question a pris une acuité particulière depuis les attentats de janvier à Charlie Hebdo et à l'Hyper Casher.

En juin dernier, la commune de Vitry-en-Artois a franchi le pas. Le Conseil municipal a validé le projet d'armer le chef de la police municipale. Une convention a été signée avec la préfecture le 8 juillet dernier. Ce policier municipal sera le premier à être armé dans l'Arrageois. Selon le maire, M. GEORGET, cela peut être dissuasif. La mission du policier reste préventive. Il ne pourra utiliser son arme qu'en cas de légitime défense.

L'acte terroriste commis récemment dans le Thalys rend cette question d'actualité pour la ville d'Arras. Même si l'acte en lui-même n'a pas eu lieu sur notre commune, cela révèle que les terroristes peuvent frapper n'importe où et à tout moment. Comme le rappelle l'Union syndicale professionnelle des policiers municipaux : qui peut garantir « qu'au détour d'une rue un fonctionnaire de police municipale ne risque pas de rencontrer un individu déterminé et armé ? ». Or, le délinquant ou criminel ne fait pas la distinction entre les uniformes. L'uniforme est aussi la première cible de la « racaille ».

Le groupe du Front National demande au maire d'Arras de tout mettre en œuvre pour que nos agents municipaux exercent leurs missions dans les meilleures conditions de sécurité. Le maire est d'ailleurs responsable de leur sécurité. Cela passe par leur armement. Et de grâce, que l'on ne vienne pas nous dire qu'il n'est pas possible d'armer la police municipale à cause des risques de bavures. En effet, nos policiers sont formés et passent des concours. Ils ne viennent pas de nulle part, et ils seront bien sûr formés au maniement des armes.

Nous faisons toute confiance à nos policiers municipaux pour assurer la protection des Arrageois. C’est une police de proximité, en première ligne dès qu’un événement se produit. L'armement doit ainsi faire partie de l'uniforme.

Alban HEUSÈLE et Thierry DUCROUX

Tribune Octobre 2015