Les sports mécaniques rejetés par M. le Maire : une décision idéologique et dommageable pour notre territoire !
La finale de la coupe de France des Rallyes devait avoir lieu à Arras du 13 au 15 octobre. C’était la cinquième fois que la ligue des Hauts-de-France avait été retenue pour accueillir cette épreuve réunissant les meilleurs pilotes amateurs de France. Arras avait déjà été choisie en 1992. L’équipe d’organisation travaillait sur le dossier depuis plus de deux ans.
Or, cette finale de la coupe de France n’aura finalement pas lieu à Arras. Volte-face de la Communauté Urbaine d’Arras (CUA), celle-ci n’apportera pas son soutien aux organisateurs : « ce rallye ne correspond pas aux rendez-vous que le territoire conçoit pour l’Arrageois ». Ce sont ainsi tous les rendez-vous liés aux sports mécaniques qui sont dans la ligne de mire. M. Leturque confirme en ce début d’année dans la presse que « nous ne sommes pas un territoire qui fait place aux rassemblements intensifs de moteurs… Nous sommes dans un esprit écoresponsable… ».
La décision de M. Leturque est donc idéologique. Il est reproché aux sports mécaniques de ne pas correspondre à une certaine image recherchée par certains politiques : il s’agit de céder aux injonctions et aux lubies des « écolo-bobo », de cette gauche déconnectée des réalités. Rien de scientifique dans cette prise de position. Des études ont même démontré qu’un rallye pollue beaucoup moins qu’un match de foot. Les rallyes concentrent beaucoup de monde, mais sur de grands espaces, tandis que de nombreux spectateurs de matchs de foot utilisent leur voiture…
Economiquement, la décision de M. Leturque entraîne un manque à gagner pour Arras. Des milliers de spectateurs étaient attendus. Les vérifications administratives et techniques auraient pu se dérouler sur la Grand’Place. Concernant le parc fermé, parc d’assistance, le village des ligues…, il était prévu de les installer à la Citadelle. Arras aurait pu ainsi bénéficier d’importantes retombées économiques. Ce sera Béthune qui bénéficiera finalement de ces retombées puisqu’elle a accepté d’accueillir cette finale à la suite du revirement de la CUA. Une occasion manquée pour notre territoire.
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Alban HEUSÈLE et Thierry DUCROUX