La baisse de la pression fiscale : un choix politique que nous continuerons de défendre !
Nous avons eu récemment à débattre du budget municipal pour 2022. Nous avons émis des remarques quant aux objectifs de M. le Maire pour cette année et le reste du mandat.
M. le Maire ne prévoit pas d’augmenter la fiscalité directe locale. Mais cela veut dire simplement qu’il ne prévoit pas d’augmenter les taux d’imposition, et non d’empêcher l’augmentation de la fiscalité. En effet, cela n’empêchera pas une hausse de la fiscalité pesant sur les habitants à cause de l’évolution des bases d’imposition dans les années à venir.
Par ailleurs les recettes fiscales de la Ville ont progressé : impôts et taxes. Ceci est mentionné dans le rapport : « l’augmentation du produit fiscal est liée à la progression des bases revalorisées ».
Donc, pour éviter une augmentation de la pression fiscale pour les Arrageois, il faudrait baisser les taux d’imposition : mais ce n’est pas le choix de M. le Maire.
Pourtant, nous avons encore de la marge pour baisser la fiscalité : nous pouvons observer que concernant le ratio « fiscalité directe / habitant », nous sommes au-dessus de la moyenne de la strate (villes équivalentes).
Nous avons ainsi les marges de manœuvre pour baisser les taux d’imposition ; et réfutons les arguments qui nous sont toujours opposés lorsque nous proposons leur baisse :
- il nous est dit, par exemple, que si nous baissons les taux d’imposition, il faudra diminuer les services accordés aux habitants : c’est faux, puisque nous avons la capacité financière suffisante pour baisser les recettes fiscales sans pour autant diminuer les services de la commune. Et d’ailleurs, d’autres collectivités baissent leurs taux d’imposition sans qu’il y ait des conséquences sur les services rendus à la population.
- autre argument fallacieux, il nous est dit, par exemple, que demander la baisse des taux d’imposition, ce n’est qu’avoir une logique comptable dans le budget. Et bien justement, c’est tout le contraire, parce que derrière les taux d’imposition, ce sont les Arrageois qui paient des impôts. Or, pour certains d’entre eux, les fins de mois sont difficiles : ils sont à 5 ou 10 euros près ; et cela peut concerner des gens qui travaillent. Baisser les taux d’imposition n’est en fait qu’un moyen de rendre à nos administrés leur l’argent en ces temps de crise : c’est du concret pour les Arrageois.
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Alban HEUSÈLE et Thierry DUCROUX