Finances, sécurité, circulation : du bon sens, vite !
Lors du dernier Conseil municipal, nous avons été amenés à débattre du budget 2025 pour notre ville.
Nous constatons une augmentation des dépenses de fonctionnement, notamment des charges à caractère général. Ceci s’explique par l’externalisation du nettoyage des locaux municipaux et de l’entretien des espaces verts. Nous sommes vigilants à ce que cette externalisation soit rentable pour notre commune.
Autre point que nous avons soulevé sur le budget communal, la fiscalité qui est un sujet intéressant les habitants. Nous constatons que le produit de la fiscalité (qui ne tombe pas du ciel, mais provient des contribuables) augmente du fait de l’évolution des bases. Cette évolution des bases n’était pas du fait de la Mairie ; mais nous ne pouvons pas nous en laver les mains, faire comme si cette évolution des bases n’avait pas de conséquence. Nous devons en tenir compte, puisque cela a des conséquences sur les contribuables. Prenons l’exemple d’un appartement T2 sur Arras, comprenant un séjour et une chambre : en 2 ans (de 2022 à 2024), en impôt foncier versé à la commune, cela revient à une augmentation de 78 euros. Et si nous ajoutons l’intercommunalité et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, cela revient à une augmentation totale de 137 euros.
Ces montants sont importants pour ceux qui ne voient pas leurs revenus augmenter et qui sont à 10 ou 20 euros près à la fin du mois.
Nous pouvons ainsi contrebalancer cette hausse de la pression fiscale en baissant les taux d’imposition (comme cela a été réalisé dans d’autres collectivités), puisque notre ville en a les capacités financières.
Sur ce sujet de la pression fiscale, nous serons donc toujours attentifs, tout comme nous avons eu raison de persévérer sur la question de l’armement de la police municipale. Il a fallu attendre 7 années pour que M. le Maire accepte notre proposition d’armer notre police municipale.
Ce qui nous amène à remarquer avec satisfaction que certaines de nos anciennes propositions reviennent à l’ordre du jour : comme par exemple mettre à double sens la rue Gambetta. Nous préconisions déjà en 2014 de permettre aux automobilistes de remonter la rue Saint-Aubert jusqu’à la gare, afin de fluidifier le trafic et d’éviter le goulot d’étranglement devant la Banque de France.
Il nous arrive souvent d’avoir raison trop tôt…
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Alban HEUSÈLE et Thierry DUCROUX